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Hasta cierto punto
Cautivados por la idea del viaje sin rumbo fijo, partimos junto a Eric, Théo y Charlotte. Las ganas de vivir intensas experiencias eran el combustible que encenderia el motor de nuestro espiritu joven. Antes de emprender la aventura, me encontraba inmerso en Lourdes, fotografiando grupos de peregrinos, lo que me hacia pensar en Martin Chambi y sus enorme capacidad para immortalizar a sus paisanos. Como un impulso salvaje, pasé tardes fotografiando el movimiento que circulaba a mi alrededor, dejandome llevar por una mirada vaga y ensolita que no encontraba en aquel momento una ilacion entre las experiencias que iba capturando. No recuerdo si llegué a un punto especifico o si me marco alguna experiencia, no recuerdo si estuve ahi o si fui yo quien realizo estas tomas. Solo recuerdo, ahora al mirar mis imagenes, que llegue hasta el punto de encontrar otro yo, otro ser, quizas llegué hasta un incierto punto...
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Étais-je le bon, la brute où le truand ?
J'ai rencontré Xavier : une chance,
je vous raconte.
Parti sur une fausse note, je me remets au diapason pousse tendu, gourde à moitié vide, caméra et films tassés au fond du sac, j'appréhende l'été différemment.
A la rencontre d'une nouvelle "sauvagitude" !
La lumière, le paysage me parle de couleurs.
J'arrive, le "rio" m'attire comme un aimant, les rencontres me catalysent...
les lieux, les gens le courant passe.
Peu à peu, mon cercle chromatique s'affine, mon fil conducteur sera aquatique.
Très vite, les images se construisent
La terre, la végétation, la peau se mélangent pour n'être qu'une Écorce terrestre.
Noir, ocre,vert, bleu s'assemblent pour me donner la note juste.
Ma collecte est riche et joyeuse
je vous la livre
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Là où le temps s’est arrêté
On dit des vagues d’Itsasoan qu’elles atteignent la berge pour laver nos peines, Et que le ressac se remplit alors de souvenirs sans propriétaires, On dit aussi, que celui qui s’y glisse la nuit par inadvertance, Est recraché au matin, tourmenté par les visions d’autrui.
Itsasoan est un projet né d’un rapport particulier à un appartement familial situé dans une résidence du village de Guéthary, au Pays- Basque. La perte d’un être cher, et, la décision de mettre en vente cet appartement, a déclenché le désir d’y créer des images. Le lieu, alors inhabité, sera bientôt réoccupé. Dans l’entre deux, il y a la possibilité d’immortaliser l’espace qui s’échappe. Rendre hommage à la disparition en y recréant du souvenir ; matière photographique. C’est ainsi que la résidence Itsasoan – dans la mer a accueilli les photographes. Ensemble, pendant deux ans, ils sont venus habiter les lieux, ausculter, rencontrer et porter leurs regards sur le village. Ensemble, dans ce refuge qui surplombe et affronte l’océan, ils se sont immergés dans cette expérience photosensible et ont construit un projet artistique commun. Itsasoan, [Itsas] = mer, s’emploie en basque sous de nombreuses formes pour évoquer le milieu marin, le voyage et la navigation. Les photographes se sont confrontés et associés pour exprimer une diversité de sensibilités et de points de vue sur les habitants de cet ancien port baleinier, bordés par l’océan.
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Día de muertos
Série en cours ( octobre 2017 - octobre 2019 ) -
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Valparaíso
Je suis arrivé à Santiago du Chili avec Sara, sa mère Eva nous attendait à la sortie de l’aéroport et nous avons pris ensemble un bus pour Valparaíso. J’avais noué avec elle, une amitié précieuse il y a de cela quelques années et c’est aujourd’hui chez sa famille que je me rends. La ville ne m’était pas complètement étrangère puisque j’avais déjà fait avec elle une première rencontre. En la quittant pour la première fois, je m’étais fait le serment d’y revenir pour poursuivre le travail que j’avais commencé. Autrement dit, c’est avec un objectif longuement mûri que je comptais entreprendre mon épopée dont le but était initialement, de produire son portrait. L’idée que je me faisais d’elle, était d’abord celle d’une ville mouvementée par ses fêtes nocturnes, joyeuse par ses rencontres et belle par ses couleurs et ses fresques, dans un labyrinthe de rues escarpées. Mais le contexte dans lequel je me trouvais me conduisit peu à peu à une errance photographique, dont je ne maîtrisais plus les objectifs. Je m’égarais au fil des rencontres, d’abord sans en avoir conscience, sans avoir aucune maîtrise de mon travail, de mes désirs photographiques et de mon implication personnelle. Sensation certes déroutante et parfois vertigineuse, mais cette mélancolie était agréable et enrichissante. L’imprévisibilité des circonstances me poussait donc à reconcevoir l’image que je m’étais faite de la ville et par là-même mon rapport à mon projet photographique. Ce sentiment était d’autant plus étrange qu’hébergé chez la famille de Sara, je découvrais aussi l’intimité du cocon familial, avec tout ce qu’une famille peut avoir de « bizarre ». Bien sûr, l’immersion dans un espace clos avec des personnes que l’on connaît à peine n’est déjà pas évidente en soi, mais ici ce fut particulièrement déroutant. D’abord, ce fut une rencontre festive avec barbecues et sorties dans les théâtres et les bars. Enthousiaste, je suivais le mouvement infernal et m’installais peu à peu dans un rythme de vie à la « porteños ». Puis ce fut un événement tragique qui infléchit le cours des choses. Ma première rencontre avec Don Mario l’arrière-grand-père de Sara fut celle avec un homme fatigué et âgé, qui impo- sait par sa seule présence un immense respect. Comme il ne pouvait plus parler, ce sont ses proches qui m’ont raconté sa riche trajectoire de vie, un roman comme on n’en fait plus. Bouquiniste, il lui est aussi arrivé de monter des sociétés et de faire des faux chèques, ce qui lui a coûté la prison. Même si on le pressentait, sa mort, qui eut lieu quelques jours après l’arrivée de Mario son fils, fut un électrochoc pour tout le monde. En effet, on savait tous qu’elle était inéluctable, mais la chose n’en fut pas moins surprenante et douloureuse. Le plus étrange, c’est qu’il mourut une fois la famille réunie comme s’il avait attendu la présence de tout le monde pour partir. Ce drame familial dont j’étais dans un premier temps le témoin, j’en fus aussi le protagoniste. On me sollicitait pour prendre en photo la cérémonie, tout en me faisant également sentir que ma présence n’était pas indispensable. Contradiction qui me mettait mal à l’aise et me bloquait dans ma volonté de faire des images. Pour autant, je m’y attelais dans la mesure du possible en essayant de ne pas gêner les retrouvailles familiales. Ces photographies que je vous présente ici sont le témoignage d’une rencontre avec une famille dans un moment particulier de leur vie. Elles sont aussi une confrontation à la réalité de la mort et à la tristesse qui en résulte. Et plus qu’un simple témoignage, elles représentent pour moi un type de questionnement sur la vie auquel il est important de se confronter.- 000056
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Burning Man
Un spectacle organisé de façon surprenante, mettant en scène des individus qui le temps d'une semaine par an affluent de toutes parts vers ce même endroit, au cœur du désert de Black Rock City.- Cette cité surgie de nulle part devient de façon éphémère la troisième ville du Nevada... Il faut remonter à 1986 lorsqu'une poignée d'amis se sont rassemblés sur une plage de San Francisco pour y ériger et brûler l'effigie d'un homme de plusieurs mètres de haut, événement qui attira au fil des ans des centaines puis des milliers de "Burners". Burning Man, cet événement inimitable et étrangement beau, c’est arracher ses inhibitions de tous les jours et tomber les masques de la normalité pour se découvrir un nouveau soi. Sur un fond de lac asséché, balayé par les vents et la poussière, voici bel et bien une expérience qui défie toute tentative de lui mettre un nom ou une étiquette. A la fin, tous se rassemblent pour contempler le "Man" brûler et être réduit en cendres dans un immense hurlement d'amour et d'esprit communautaire. Avis aux nomades spirituels, aux âmes perdues et aux esprits retrouvés : Burning Man, c'est une expérience pour tout le monde mais pas pour n'importe qui...
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Pierre Montagnez
Photographie – Vidéo